Présentation de l'ouvrage "Les monnaies locales : vers un développement responsable", par Baptiste Perissin Fabert et Marion Cauvet publié le 16 mars 2018, Editions Rue d'Ulm, en introduction à la table ronde.
De nombreuses initiatives citoyennes de monnaies locales et complémentaires ont vu le jour à travers le monde en réaction à la crise des subprimes de 2007-2008 et à l’impuissance des gouvernements à prévenir la débâcle financière et économique qui a suivi. En France, des milliers de citoyens ont choisi d’utiliser d’autres monnaies que la seule monnaie centrale pour effectuer leurs transactions et leurs échanges. Après avoir dressé un panorama conceptuel et historique de ces expériences monétaires pionnières et exploré les réussites mais aussi les limites des modèles actuels de monnaies locales, ce livre analyse différents leviers pouvant permettre à ces initiatives de monter en puissance et de porter la transition écologique et sociale des territoires.
Catégories: Les monnaies locales : vers un développement responsable
Mot-clés : économie, argent, système financier, citoyen, échange, collectivité, monnaie, Expérience, territoire, indépendance, création, prêt, transition écologique, initiative
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Cursus :
Actuellement étudiante en master « Développement agricole » à l’université de Copenhague, Marion Cauvet a suivi un parcours pluridisciplinaire mêlant sciences naturelles et sciences sociales (écologie, sociologie, économie de l’environnement) à Rennes et à Paris (AgroParisTech). Elle travaille aujourd’hui sur le potentiel des monnaies locales pour faciliter la transition vers des systèmes agricoles durables et territoriaux dans les pays en développement.
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Cursus :
Ancien élève de l’ENS de Cachan en sciences sociales et ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, Baptiste Perrissin Fabert est économiste de l’environnement.
Normalien en sciences sociales et ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, Baptiste Perrissin Fabert est économiste, spécialiste du prix du carbone et de la finance climat.
Ses travaux portent sur le verdissement de la finance, la transition énergétique et écologique et les négociations climatiques. Il a été de 2010 à 2013 chercheur au CIRED, où il a soutenu une thèse de doctorat sur la valeur sociale du carbone et le financement des politiques climatiques. Puis de 2014 à 2016 il était économiste du climat au Commissariat Général au Développement Durable au sein du Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer.
Il a été co-rapporteur de la mission confiée par Ségolène Royal à Pascal Canfin, Alain Grandjean et Gérard Mestrallet sur les prix du carbone.
Dernière mise à jour : 14/06/2018
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