Agnès Gramain préside et introduit la troisième session : "Mesurer le handicap psychique, pour quoi faire?" du colloque: "Santé mentale, société, cognition"
Organisé par Antoinette Prouteau, Florence Weber et Frédéric Worms
Avec le soutien de la Chaire CNSA handicap psychique et décision pour autrui (ENS-EHESP), la CNSA, l’UNAFAM, La DREES, la Maison des Sciences Sociales du Handicap , le Centre Maurice Halbwachs, le CIRPHLES et le Labex TRANSFERS.
C’est en micro-économiste qu’Agnès Gramain interroge les deux intervenantes, en posant d’abord la question de l’hétérogénéité individuelle au regard des normes impliquées par les échelles de mesure du handicap: dans une perspective welfariste, il y a autant de définitions normatives du handicap que d’individus. Or agréger différents items en un score unique avec une seule et même règle revient à utiliser une norme identique pour tout le monde. Puis, elle les invite à s'interroger sur le caractère prédictif des échelles quant à l'environnement des personnes (insertion dans le monde du travail, lieu de résidence…). Agnès Gramain se demande s’il ne faut pas en partie inverser le raisonnement : l’environnement peut être en partie choisi, mais par qui ? Sans doute par les familles, par les MDPH, davantage que par les individus eux-mêmes – et donc révélateur sinon des préférences des individus, du moins de leurs capacités, et il peut avoir un impact sur la nature et l'intensité des handicaps.
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Cursus :
Bertrand Escaig, physicien, vice-président de l’UNAFAM et professeur des Universités. Il est également membre du Conseil d’administration de l’UNAFAM (Union nationale des amis et familles de malades mentaux).
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Agnès Gramain est professeur de sciences économiques au Centre d’économie de la Sorbonne, à l’Université Paris 1.
Ses recherches portent essentiellement sur la prise en charge de la dépendance et du handicap en termes d'économie de la famille et d'économie de la décentralisation.
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Professeur des universités-praticien hospitalier, psychiatre à l’université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines – Centre hospitalier de Versailles, Christine Passerieux est responsable d’une équipe de recherche sur la neuropsychologie cognitive des troubles de la communication schizophréniques.
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Antoinette Prouteau, neuropsychologue, est maître de conférence en psychologie à l’Université de Bordeaux.
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