Conférence donnée par Thierry Paquot, dans le cadre du colloque "Vivre et penser avec Ivan Illich. Dix ans après", organisé par le Club de la Montagne Sainte-Geneviève (Martin Fortier, Nicolas Nely et Thierry Paquot).
Ivan Illich est inclassable. Ses commentateurs ne savent pas où le placer tant il échappe aux habituels découpages disciplinaires et passe allègrement leurs frontières. Les copieuses bibliographies qu’il confectionne pour ses essais expriment la diversité de ses sources et l’incroyable richesse de ses lectures. Il puise aussi bien dans la sociologie, l’économie politique, les sciences politiques, peu chez les géographes, beaucoup chez les historiens, du reste il n’hésite pas à s’affirmer « historien », mais comme il conceptualise, il ne peut échapper à la philosophie. Pourtant, et c’est l’intention de cette communication d’en savoir un peu plus, il n’élabore pas une philosophie de la convivialité, par exemple, ou de l’ascèse ou de l’amitié et ne dialogue pas avec un penseur, comme certains de ses contemporains. Nous allons donc dans un premier temps repérer les philosophes dont il fait état avant de suggérer quelques raisons qui lui font préférer le chemin de l’histoire à celui de la théorisation.
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Cursus :
Thierry Paquot est philosophe, professeur à l'Institut d'urbanisme de Paris. Il donne aussi régulièrement des cours à l'école d'architecture La Cambre à Bruxelles et au département d'urbanisme de l'université d'architecture de Venise. Il est membre de l'Académie nationale des arts de la rue (ANAR), de la Commission de terminologie et de néologie du ministère de l'Équipement auprès de l'Académie française, de la Commission audiovisuelle de la DAPA (ministère de la Culture), et de la Commission du Vieux Paris.
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