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Anselm Kiefer, Daniel Arasse, la matière de la mémoire
samedi 10 juin 2006

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Descriptif

Le colloque organisé par l’Institut national d’histoire de l’art, l’École des hautes études en sciences sociales, l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, l’École normale supérieure, l’ARIAS et le Centre d’études supérieures de la renaissance, avec le soutien de l’Istituto Italiano per gli Studi Filosofici (Naples), réunit des intervenants qui, amis, éditeurs, collègues ou anciens étudiants, ont tous bien connu Daniel ARASSE.

Dans leurs communications, ils s’attachent à dégager sur des points précis la portée historique, théorique et méthodologique de ses travaux.

Disparu prématurément le 14 décembre 2003, Daniel ARASSE laisse derrière lui une production scientifique abondante et variée. Il a essentiellement travaillé sur l’image picturale mais ne s’est jamais cantonné à un domaine de spécialité. Si la plupart de ses recherches portaient sur l’Italie du XIVe au XVIe siècle, Daniel ARASSE s’est aussi intéressé à la Hollande du XVIIe siècle, à la France du XVIIIe et, plus récemment, à divers artistes contemporains. Une telle diversité procède d’une curiosité toujours en éveil et d’une insatiable envie de connaître et de comprendre, mais on y perçoit une profonde unité : elle est sous-tendue par une évidente cohérence intellectuelle.

Le petit recueil intitulé On n’y voit rien (2000) fait ainsi écho au gros livre sur le détail (1992) : dans l’un et l’autre ouvrage, si différents que soient les objets étudiés, l’analyse a pour ressort ce qui arrête le regard et sollicite la sagacité de l’observateur. Ainsi retrouve-t-on à l’œuvre l’attention que Daniel ARASSE a constamment portée à ce qui relève de l’affleurement parfois à peine perceptible, qu’il s’agisse de la foi d’un peintre catholique vivant en milieu réformé (Vermeer, 1993) ou de la trace que le moi de l’artiste ou du commanditaire laisse dans l’œuvre (Le sujet dans le tableau, 1997).

Responsables scientifiques : Maurice Brock, Giovanni Careri, Danièle Cohn, Frédéric Cousinié, Philippe Dagen, Yves Hersant, Nadeije Laneyrie-Dagen, Philippe Morel assistés de Marie-Laure Allain et Sara Longo.

Auteur(s)
Danièle Cohn
EHESS / Univ Paris I
Professeur agrégée

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Cursus :

Normalienne, agrégée de philosophie, habilitée à diriger des recherches en esthétique, Danièle Cohn enseigne actuellement l’esthétique et la philosophie de l’art à l’École des hautes études en sciences sociales. Elle est spécialiste de Goethe et de l’esthétique allemande.

Danièle Cohn a traduit et préfacé les Écrits d’esthétique de Wilhelm Dilthey  (Cerf 1995), Hercule à la croisée des chemins d’Erwin Panofsky. Elle dirige aux Éditions Rue d’Ulm la collection AESTHETICA dans laquelle elle a traduit et préfacé Sur l’origine de l’activité artistique de Konrad Fiedler (2003). Elle a dirigé la publication de Y voir mieux, y regarder de plus près, autour d’Hubert Damisch (2003). Par ailleurs, elle participe au comité scientifique de la Nouvelle Revue d’esthétique. Auteur de nombreux articles, co-responsable de l’édition des œuvres de Louis Marin, elle est Visiting Professor à Johns Hopkins University (Baltimore) et à la Friedrich Schlegel Graduiertenschule, Freie Universität (Berlin). Titulaire de la chaire Marc Bloch en 2008-2009, elle édite les actes du colloque de 2006, Daniel Arasse, historien de l'art, aux éditions des Cendres.

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Dernière mise à jour : 02/03/2012