Conférence de Mathilde Lévêque, dans le cadre du colloque « Survivance des icônes : usage et recyclage des figures et emblèmes culturels (XXe– XXIe siècles) » organisée par Géraldine Chouard (Université Paris-Dauphine) et Déborah Lévy- Bertherat (ENS).
La culture d'enfance et de jeunesse a développé depuis le XIXe siècle plusieurs figures qui pourraient être considérées comme des icônes: du Struwwelpeter aux Pokémons, en passant par Babar ou Maïa l'abeille, les icônes pour enfants sont multiples et diverses. Mais qu'en est‐il des icônes de l'enfance? Comment l'idée d'enfant et d'enfance s'incarne‐t‐elle dans des icônes de la modernité au cours des XXe et XXIe siècles? Cette communication se propose d'aborder ces questions à partir de la perspective particulière de la chevelure, afin d'examiner en quelle mesure ce détail, si tant est qu'il en soit un, peut constituer un fil (un cheveu?) directeur de la vision iconique de l'enfance. Coiffures impeccables ou mèches rebelles, cheveux soignés ou mal peignés, les chevelures enfantines ont sans doute beaucoup à dire sur les icônes de la modernité, à travers la littérature, les arts visuels et graphiques ou encore la publicité.
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Cursus :
Mathilde Lévêque est maître de conférences en littérature à l’Université Paris 13 – Sorbonne Paris Cité, membre de l’équipe Pléiade (EA 7338). Ses recherches portent sur l’histoire des traductions pour la jeunesse et sur les transferts, en particulier entre la France et l’Allemagne. Elle est responsable du centre de ressources « Livres au trésor » à l’Université Paris 13 et préside l’Afreloce, association française de recherches sur les livres et les objets culturels de l’enfance.
Dernière mise à jour : 26/09/2014