Interview de Eric Meyer (CNRS/ENS/Inserm) par Mathias Girel (département de philosophie de l'ENS) à propos d'une nouvelle forme d’hérédité décrite chez la paramécie.
L'équipe d'Eric Meyer à l’Institut de biologie de l’Ecole normale supérieure (CNRS/ENS/Inserm) et ses collaborateurs dont l'équipe de Sandra Duharcourt à l'Institut Jacques Monod, viennent de décrire comment, chez la paramécie, les types sexuels se transmettent de génération en génération par un mécanisme épigénétique : ils ne sont pas déterminés par la séquence du génome, mais par de petits ARN, transmis par le cytoplasme maternel, qui inactivent spécifiquement certains gènes au cours du développement. Ainsi, une paramécie peut acquérir un type sexuel nouveau et le transmettre à sa descendance sans qu’aucune modification génétique ne soit impliquée. La transmission des caractères acquis revient ainsi sur le devant de la scène.
Voir aussi
Cursus :
Mathias Girel est maître de conférences au département de philosophie de l’Ecole normale supérieure (Ulm) et membre du Centre international de recherches en philosophie, lettres, savoirs (CIRPHLES). Il a travaillé sur la tradition pragmatiste en philosophie, sur la notion de croyance.
Cliquer ICI pour fermerInstitutions : Ecole normale supérieure-PSL
Cursus :
Eric Meyer est chercheur CNRS au département de biologie de l’ENS, responsable de l’Equipe Mécanismes moléculaires et régulation épigénétique des réarrangements du génome chez les ciliés.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 24/08/2016