Conférence du Bureau des Longitudes, donnée par Aurélien Hees et organisée à l'ENS en partenariat avec le département des Géosciences.
La Relativité Générale, publiée en 1915 par A. Einstein, connut rapidement des succès expérimentaux tels que l'explication de la précession du périhélie de Mercure ou l'observation de la déflexion de la lumière lors d'une éclipse de Soleil en 1919 par Eddington.
Actuellement, il est couramment admis que la théorie de la Relativité Générale n'est pas la théorie ultime de la gravitation. D'un point de vue théorique, les tentatives de développement d'une théorie quantique de la gravitation ou d'une théorie qui unifierait les interactions fondamentales produisent des déviations par rapport à la théorie d'Einstein. D'autre part, certaines observations galactiques et cosmologiques ne peuvent être expliquées par la Relativité Générale et le modèle standard des particules. Ces observations requièrent soit l'introduction de nouvelles composantes de matière/énergie (matière noire et énergie sombre), soit une modification de la théorie de la gravitation (voire les deux en même temps).
Cursus :
Aurélien Hees est chargé de recherche au département de mathématiques à l'Université de Rhodes (Afrique du Sud).
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 20/08/2022