Colloque Simone Weil et la philosophie du XXe siècle
On ne peut comprendre ni Simone Weil sans la philosophie, ni la philosophie du XXe siècle – et pas seulement en France – sans Simone Weil. Telle est la double hypothèse de ce colloque qui se tient à la charnière des célébrations du centenaire de sa naissance, en 2009. Qu’il s’agisse du mysticisme, de l’action politique et des autres aspects qui frappent tous ses lecteurs dans sa vie et son œuvre, aucun ne peut se comprendre chez Simone Weil sans la philosophie, à la fois dans sa dimension éternelle et dans la nouveauté qui est celle de sa pensée. C’est ce qui assure aussi sa place – centrale – dans le siècle, dans tous les domaines, de la métaphysique à la politique, selon le parcours de nos deux journées, lequel passe aussi par la science et la morale. Le colloque comprend également deux tables rondes sur ses relations avec divers penseurs philosophiques et politiques du XXe siècle et un séminaire de lecture libre des Écrits de Marseille.
Dans ce cadre, cette conférence est consacrée aux convergences de l'oeuvre de Simone Weil avec celle d'Edmund Husserl.
En effet, bien que Simone Weil n'ait pu avoir de connaissance véritable de l'oeuvre husserlienne (pour des raisons de publication), elle se montra tout à fait consciente de son importance pour la philosophie. De plus, elle ne semble éprouver la moindre hésitation lorsqu'elle nomme Husserl parmi les philosophes les plus importants du XXe siècle.
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Cursus :
Maria Villela-Petit est chercheur émérite au CNRS (Archives Husserl de Paris). Elle a enseigné l'esthétique à l'Institut Catholique de Paris.
Ses travaux de recherche portent principalement sur la phénoménologie et l'esthétique.
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Dernière mise à jour : 02/11/2011