Dans le cadre du séminaire "Habiter. L’Encrage en littérature contemporaine" organisé par Claire Colard et Zoé Courtois, entretien avec Marie Darrieussecq autour de la dimension géographique de son oeuvre.
Normalienne, autrice, entre autres, de Truismes, Le Pays, Bref séjour chez les vivants, White, etc. Marie Darrieussecq présente une écriture géographique qui s’inspire des lieux et des paysages, tout en les reconfigurant par l’écriture et en s’en tenant à distance. Elle propose aussi de prendre en compte les animaux - et surtout les animaux sauvages -. La « ruse » du roman, c’est de faire passer à travers l’histoire divertissante quelques messages écologiques.
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Marie Darrieussecq est née le 3 janvier 1969 à Bayonne en Pyrénées Atlantiques, elle est l’un des écrivains les plus prodigues de sa génération. Fille d’une mère professeur de français et d’un père technicien, elle combinera les spécialités pour devenir une grande technicienne de la rédaction.Bachelière en Lettres en 1986, elle étudiera en classes préparatoires littéraires, hypokhâgne et en khâgne au lycée Michel-Montaigne de Bordeaux (1988-1989), puis en khâgne au lycée Louis le Grand de Paris (1989-1990), à l’École normale supérieure à Paris en 1990.
Elle est l'auteur d'une oeuvre littéraire dense, lauréate en 2013 du Prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes. Accusée à plusieurs reprises de plagiat, elle répond par l'écriture de son premier et seul essai Rapport de police.
Auteure d'une thèse sur l'autofiction, elle puise ses influences littéraires chez Franz Kafka ou dans la littérature antique, commme Ovide dont elle a traduit les Tristes et les Pontiques.
Dernière mise à jour : 23/11/2020