Conférence donnée par Jean-Baptiste Guillon, organisée lors des lundis de la philosophie 2015-2016.
Presque toutes les périodes de l’histoire de la philosophie connaissent leurs philosophes sceptiques, ces philosophes qui mettent en doute nos croyances les plus fondamentales (l’existence d’autrui ou d’objets matériels, la réalité de notre expérience de la liberté, etc.). Les philosophes anti-sceptiques ont proposé différentes stratégies pour répondre aux sceptiques. Une réponse, qui est apparue à l’époque moderne et a perduré jusqu’à nos jours, est la réponse dite du « Sens Commun ». Dans cette tradition, je distinguerai deux arguments anti-sceptiques. L’un prétend pouvoir rejeter, sans examen, tout argument sceptique : je soutiendrai qu’il ne permet pas réellement de se dispenser d’un examen circonstancié des arguments sceptiques. Je défendrai en revanche (en la complétant) la stratégie qui permet d’apporter la contradiction de manière précise aux troisgrands arguments sceptiques, à savoir l’argument de la régression, l’argument du Malin Génie, et le problème du critère.
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Cursus :
Jean-Baptiste Guillon est assistant du Professeur Claudine Tiercelin, pour la Chaire de Métaphysique et Philosophie de la Connaissance du Collège de France.
Ses recherches concernent essentiellement la métaphysique (libre arbitre, métaphysique du temps, dualisme, ontologie des objets non-existants) et la philosophie de la connaissance (scepticisme, Sens Commun, théorie de la perception).
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 27/06/2016