Conférence donnée dans le cadre du cycle "Science débats sur la Montagne" sur les questions d’éthique, de communication et de sécurité publique en rapport avec le métier de chercheur.
C’est l’évidence : « Aujourd’hui, le scientifique doit savoir communiquer avec le public ». Dans cette optique, l’Université de Lausanne a proposé et décidé que les étudiants en Biologie doivent dialoguer avec leurs collègues des Sciences Humaines et apprendre à écouter leurs concitoyens c’est-à-dire le « public ».
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Cursus :
Professeur honoraire de biophysique à l'Université de Lausanne et ex-directeur du Laboratoire d'Analyse Ultrastructurale (LAU) et du Centre de microscopie électronique (CME).
Jacques Dubochet est à l'origine d'une découverte importante pour la recherche sur l'ADN. En microscopie électronique, pour avoir des résultats valables, il faut pouvoir observer l'objet dans un état le plus "natif" possible, c'est-à-dire plongé dans son liquide. Les méthodes classiques, nécessitant de mettre l'objet sous vide et de le dessécher, ne sont pas du tout appropriées. Jacques Dubochet, vers 1980, au Laboratoire Européen de Biologie Moléculaire (EMBL) à Heidelberg, a trouvé le moyen de garder l'eau dans le microscope électronique en refroidissant l'objet tellement rapidement que l'eau s'immobilise sans avoir le temps de cristalliser en glace. Ce procédé s'appelle la vitrification de l'eau. A -170 degré, l'eau garde la structure du liquide et le spécimen reste intact.
Dernière mise à jour : 16/02/2012