Une interrogation éthique, entre expertise scientifique et décision politique. Cette conférence permet de se demander si les technologies contemporaines remettent en cause la distinction entre le naturel et l'artificiel. Celle-ci s'organise en trois temps :
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Cursus :
Bernadette Bensaude-Vincent est une philosophe et historienne des sciences et des techniques. Ancienne élève de l’ENS de Fontenay (1967), agrégée de philosophie (1971) ainsi que Docteur en philosophie de l’Université Paris I (1981), elle est aujourd'hui professeur à l'Université Paris I. Elle est membre du Comité d’éthique du CNRS, de l’Académie des technologies, du Comité National Français d’Histoire et de Philosophie des Sciences (COFUSI, Académie des sciences), ainsi que du CHPS (Centre de Recherche Histoire et Philosophie des Science). Elle intervient aussi au Bureau Nanoscience & Société du Centre de compétences C’Nano d’Ile-de-France.
Elle s'intéresse, entre autres, aux relations entre sciences et public, à l'histoire et à la philosophie de la chimie, et à l'éthique des nanotechnologies.
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Cursus :
Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, Catherine Larrère est professeure émérite de philosophie de l’université Panthéon-Sorbonne, Paris-I.
Catherine Larrère a consacré ses premiers travaux à Montesquieu, avant de se tourner vers la philosophie de l’environnement. Elle a écrit de nombreux articles contribuant à diffuser les notions importantes de l’éthique environnementale, et co-signé trois ouvrages avec Raphël Larrère, agronome et sociologue, parmi lesquels « Du bon usage de la nature », en 1997, « Penser et agir avec la nature. Une enquête philosophique », en 2015, et « Le pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophique », en 2020.
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Cursus :
Raphaël Larrère (né en 1942), ingénieur agronome (spécialité zootechnie — INA Paris, 1964), a intégré le Département d’Economie et de Sociologie Rurales de l’INRA en 1966. Il est aujourd'hui directeur de recherches à l'INRA.
Après avoir développé des recherches sur la dynamique des systèmes agraires (et donc sur la production historique des paysages ruraux), il s'est spécialisé dans l'étude des usages, des représentations, des conflits d’usages et des conflits d’images de la forêt, puis, plus généralement, de la nature. Depuis le début des années 1990, il a réorienté ses recherches sur l’histoire de la protection de la nature, de ses conceptions et de ses enjeux, ainsi que sur la construction sociale et la gestion des risques collectifs. Il s'est ainsi spécialisé dans l'éthique environnementale.
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