Conférence donnée par Marieke de Goede dans le cadre de la Chaire Géopolitique du Risque organisée par le département de Géographie de l'ENS.
Increasingly, private companies – including Twitter, airlines, and banks – find themselves in the frontline of fighting terrorism and other security threats, because they are obliged to mine and expel suspicious transactions. This analytical work of companies forms part of a chain, whereby transactions data are analysed, collected, reported, shared, and eventually deployed as a basis for intervention by police and prosecution. This article develops the notion of the Chain of Security in order to conceptualise the ways in which security judgements are made across public/private domains and on the basis of commercial transactions. Drawing on the work of Bruno Latour, this article understands the security chain as the set of practices whereby commercial transactions are collected, stored, transferred, and analysed, in order to arrive at security facts. Understanding the trajectory of the suspicious transaction as a series of translations across professional domains draws attention to the processes of sequencing, movement, and referral in the production of security judgements.
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Cursus :
Marieke De Goede est professeure de sciences politiques au département de politique de l’Université d’Amsterdam, où elle dirige le groupe de recherche «Configuration transnationale, conflits et gouvernance», avec pour thème «L’Europe dans un ordre mondial».
Elle est actuellement titulaire d'une ERC (European Research Council, ERC) dont le thème est: suivre l'argent de la transaction à la procédure d'évaluation (www.projectfollow.org ). Les recherches de De Goede portent sur les pratiques de lutte contre le terrorisme et de sécurité en Europe, avec une attention particulière pour le rôle des données financières.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 22/10/2018