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Autour de 'Cinquante ans après, Le Hasard et la nécessité et La Logique du vivant '
jeudi 25 novembre 2021

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Descriptif

Cette table ronde, consacrée à la postérité des deux ouvrages classiques de Jacques Monod, Le Hasard et la nécessité, et de François Jacob, La Logique du vivant, accompagne la parution récente (décembre 2020) d'un numéro thématique de la Revue d'histoire des sciences consacré au même sujet dans le cadre du cinquantième anniversaire de la parution des deux ouvrages (1970). Ceux-ci ont eu une empreinte considérable, notamment en sciences humaines, dès leur publication et quasiment sans discontinuer depuis. Ils ont intéressé aussi bien les scientifiques, que les historiens ou les philosophes (comme Canguilhem ou Foucault), et ont été abondamment lus par le grand public, particulièrement celui de Monod. Dans le sillage du numéro de la Revue d'histoire des sciences, cette table ronde souhaite revenir sur certains aspects importants de ces deux textes qui expliquent leur postérité et surtout l'inhabituelle longévité de celle-ci.

Les participants à la table ronde sont des contributeurs au dossier thématique : Laurent Loison, historien de la biologie, qui a coordonné ce travail ; Henri Buc, ancien élève de Jacques Monod et spécialiste d'enzymologie à l'Institut Pasteur. La table ronde est introduite par Michel Morange, spécialiste de l'histoire de la biologie moléculaire, qui a lui-même beaucoup travaillé sur l'école pasteurienne à laquelle appartenaient Monod et Jacob.
 
Table-ronde organisée par la Revue d’histoire des sciences, dans le cadre du Caphés – UAR 3610 (CNRS – ENS-PSL).

Voir aussi


  • Qu’est-ce qu’un anachronisme en histoir...
    Laurent Loison
  • Autour de Canguilhem : Sources, recherch...
    Claude Debru, Laurent Loison, Jean-François Braunstein, Ivan Moya Diez
  • Aucun exposé du même événement.
Auteur(s)
Henri Buc
Institut Pasteur
Professeur honoraire

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Cursus :

Henri Buc, ingénieur ESPCI, entra au CNRS en 1957. Il soutint sa thèse en 1965, sur une étude théorique et expérimentale portant sur la statistique de chaînes polymériques en solution aqueuse. Sur le conseil de Jacques Monod, il effectua sa reconversion en biologie moléculaire chez le professeur Paul Doty, à l’université de Harvard, où il étudia le mécanisme de la transformation bactérienne. Il fit ensuite toute sa carrière scientifique à l’Institut Pasteur, d’abord dans le service de Jacques Monod, où il étudia le mécanisme des transitions conformationnelles chez diverses protéines allostériques.

Ces travaux lui valurent d’être nommé professeur de classe exceptionnelle au CNRS et à l’Institut Pasteur. Il reçut le prix A. Lacassagne de l’Académie des sciences en 1973, le prix Thérèse Lebrasseur de la Fondation de France en 1988 et la médaille Louis Rapkine en 1992.

Depuis sa retraite, en octobre 2000, Henri Buc a édité et écrit plusieurs chapitres du livre « RNA polymerases as molecular motors ». Il a participé aux études sur la localisation tridimensionnelle et sur la dynamique des chromosomes de la levure, en collaboration avec le groupe Imagerie et modélisation de l’Institut Pasteur. Il a collaboré aux travaux menés sur le contrôle exercé par les domaines PDZ sur les activités catalytiques portés par un autre domaine de la même protéine. Ce contrôle apparaît décisif dans le devenir d’organismes infectés par diverses souches du virus de la rage.

Par ailleurs, Henri Buc a exercé de nombreuses responsabilités pour promouvoir les interfaces entre biologie, chimie et physique tant au CNRS qu’à l’Institut Pasteur. Il a été président du comité scientifique du Laboratoire européen de biologie moléculaire de 1980 à 1984 et membre du conseil d’administration de l’Institut Pasteur de 1997 à 2003. Depuis sa mise à la retraite, il se consacre essentiellement à l’histoire de la biologie moléculaire, notamment à l’Institut Pasteur, et à la mise en valeur des archives de ce même Institut.

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Laurent Loison
Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (UMR 8590, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – CNRS)
Chargé de recherche au CNRS

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Cursus :

Laurent Loison est historien de la biologie et effectue ses recherches à l'IHPST. Son travail porte sur l'histoire conceptuelle des sciences de la vie aux XIXe et XXe siècles.

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Michel Morange
Sorbonne Université, rattaché à l’IHPST (Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques).
Professeur émérite

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Cursus :

Michel Morange a reçu une formation en biochimie et biologie moléculaire à l’université Paris 7. Il a préparé sous la direction d’Henri Buc et soutenu sa thèse sur les protéines allostériques à l’Institut Pasteur de Paris en 1978. Il s’est ensuite tourné vers la biologie du développement, et a rejoint le laboratoire de génétique cellulaire dirigé par François Jacob. De 1991 à 2009, il a codirigé avec Olivier Bensaude un groupe de recherche sur la régulation des gènes de choc thermique.

Michel Morange a été professeur de biologie à l’université Paris 6 et à l’École normale supérieure.

Il a reçu en parallèle une formation en histoire et en philosophie des sciences (doctorat de 3e cycle obtenu en 1978 sous la direction du professeur Jacques Merleau-Ponty à l’université Paris X).
Il a dirigé, au sein de la « République des savoirs » (UAR 3608 - ENS / CNRS / Collège de France), le Centre Cavaillès d’histoire et de philosophie des sciences.

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Annexes
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Dernière mise à jour : 28/03/2022