La pensée de Nancy implique l’exigence de penser la coexistence au-delà de l’homme. Mais il ne s’agit pas pour autant de mettre du lien entre les êtres là où il n’y a que du partage : Nancy est ainsi rebelle à tout privilège donné à l’animalité, et même à la « nature ». Une écologie anarchique mais rigoureuse articule alors l’inclusion de la technique dans le monde, la conscience que l’humanité pourrait disparaître, et l’impératif d’une mise en commun de la Terre entre des êtres indéfiniment inéquivalents (animaux, plantes, pierres, et même clous).
Conférence de Jérôme Lèbre (professeur de philosophie en khâgne au Lycée Louis-le-Grand) lors du colloque La communauté "à venir", en hommage à Jean-Luc Nancy.
Ce colloque propose de réouvrir le chantier d’une interrogation sur la communauté à venir qui s’affirme aujourd’hui comme l’une des questions philosophiques majeures de notre temps.
Organisé par Lucia Angelino et Marc Crépon
Archives Husserl - Pays Germaniques UMR 8547 CNRS/ENS
Avec la collaboration du CIEPFC Centre international d’étude de la philosophie française contemporaine – République des savoirs, UAR 3608
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Cursus :
Jérôme Lèbre est professeur de philosophie en khâgne au Lycée Louis-le-Grand.
Ses travaux portent sur certains auteurs (Derrida, Nancy) ou certains thèmes : technique, mobilité, articulation entre la vitesse et les rythmes sociaux, articulation entre philosophie et géographie.
Derniers ouvrages parus : Signaux sensibles (avec Jean-Luc Nancy, 2017), Éloge de l’immobilité (2018), Scandales et démocratie (2019). A paraître : Méditations sur l’obstacle.
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