Exposé de Andrea Angelini dans le cadre du colloque Théories biologiques / théories politiques (1900-1945) organisé par le Centre International d’Étude de la Philosophie Française Contemporaine (CIEPFC), et l’UMR 8547 Pays Germaniques – Transferts culturels.
Un parcours qui permet d'aborder, à travers Canguilhem, les liens entre biopolitique, technologie, écologie, et à analyser les liens structurels entre technique, corps et milieu.
Le but de cet atelier est d’explorer, sans prétention à
l’exhaustivité, une série de tentatives d’articulation entre des
théories biologiques et des théories politiques proposées en Europe et
aux États-Unis au début du XXe siècle.
Si l’utilisation
par les nazis d’une théorie biologique raciste à des fins de
justification de leur politique d’extermination a mis un coup d’arrêt
durable aux tentatives philosophiques pour articuler théories politiques
et théories biologiques après 1945, cette éclipse ne saurait faire
oublier l’extrême diversité des articulations proposées en ce sens au
travers de l’histoire de la philosophie, selon des modalités
conceptuelles et des orientations à la fois biologiques et politiques
radicalement variées.
Cet atelier se propose d’examiner
plusieurs de ces articulations, tirées des années 1900 à 1945, une
période qui connait en Europe et aux États-Unis, un approfondissement et
un déplacement des débats issus de la seconde moitié du XIXe siècle sur
l’applicabilité de théories, de schèmes d’analyse ou encore de
catégories venues des sciences biologiques au champ social et politique.
Voir aussi
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Cursus :
Après un Master de philosophie à l’Université de Bologne et une maîtrise sur les problèmes de l’héritage hégélien dans l’œuvre de Michel Foucault, Andrea Angelini a suivi un cursus de 3ème cycle en philosophie à l’Université de Padoue et à l’Université de Florence-Pise où il a obtenu son doctorat avec une thèse intitulée « Biopolitique, biohistoire, écologie. L’épistémologie politique du discours biologique entre Michel Foucault et Georges Canguilhem ».
Andrea Angelini a consacré ses recherches à la philosophie française contemporaine, notamment aux différentes déclinaisons de la question du transcendantal, aux enchainements et aux contrastes entre la phénoménologie, la dialectique et l’épistémologie à partir de la phase de l’entre-deux-guerres jusqu’au poststructuralisme, ainsi qu’à la « philosophie biologique ». À partir de ces recherches, il s’est concentré sur l’épistémologie des sciences de la vie, la philosophie des techniques et l’écologie politique. Il est membre du groupe de recherche « Officine filosofiche » et du « Research Network on the History and the Methods of Historical Epistemology ».
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 26/07/2022