Lorsque Eisenstein se rend au Mexique, en 1930, pour tourner un film sur ce pays, il se passionne pour la culture mexicaine et ses rituels, notamment la corrida. Consacrant une séquence de ¡Que Viva Mexico! et un nombre important de dessins aux relations existant entre torero et toro, Eisenstein projette sur ce thème de nombreux enjeux : mythologie, christianisme, psychanalyse, esthétique.
L’étude du traitement de la corrida par Eisenstein permet ainsi de découvrir certaines facettes de l’artiste mais également de poser un regard neuf sur cette pratique.
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Cursus :
Elève à l’Ecole normale supérieure, Ada Ackerman a entrepris une recherche doctorale qui porte sur les dessins de S.M. Eisenstein et sur leurs rapports, en amont, avec les caricaturistes français (Daumier au premier chef), et en aval avec la genèse de l’œuvre cinématographique, notamment Ivan le Terrible.
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