Les techniques d’interférométrie atomique ont connu un fantastique essort ces vingt dernières années grâce aux atomes froids, avec des applications phare pour les mesures ultra-précises de l’espace et du temps. Comme pour l’interférométrie optique, le choix de la géométrie de l’interféromètre atomique définit la grandeur à laquelle l’instrument est sensible : fréquence/temps (horloge atomique), rotation (gyromètre), accélération (accéléromètre, gravimètre), etc. Les instruments de mesure à atomes froids développés ont démontré d’impressionnantes performances qui se situent aujourd’hui à l’état de l’art, avec des applications variées au sol ou dans l’espace : tests des lois fondamentales de la physique, navigation et positionnement, synchronisation de grands réseaux, métrologie fondamentale, géophysique,etc.
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Cursus :
Noël Dimarcq est directeur de Recherche dans le domaine de l'interférométrie atomique pour des mesures de précision, des atomes froids et de la métrologie du temps et des fréquences. Il a obtenu la médaille d'argent du CNRS en 2008. Il a dirigé le laboratoire SYRTE (Observatoire de Paris / CNRS / Sorbonne Université) et la labex FIRST-TF. Membre du Bureau des Longitudes et du CIPM. Il est également Président du Comité Consultatif du Temps et des Fréquences (CCTF)
Dernière mise à jour : 05/03/2012