Yves Bonnefoy dit se sentir proche" de l'immédiateté terrestre, de ses grandes propositions silencieuses, au-delà des mots". Dans sa revue l'Ephémère, il dit avoir eu le sentiment d'une "faille" : l'immédiateté sensible ne paraît un but que dans l'avenir improbable de notre présence à nous-mêmes. Le Bien est ce que l'on doit rejoindre mais pas ce qui est donné. Comment revenir à cette lumière du monde ? Les mythes du Moyen-Age peuvent proposer une ouverture à cette lucidité. Quelle place pour le sacré dans cette perspective ? Le sacré serait-il "ce qui nous est donné dans "les circonstances fondamentales de notre existence finie ?"
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Cursus :
Daniel Lançon est professeur à l'université de Grenoble III où il enseigne la littérature française et francophone du XXe siècle. Il est l'auteur de plusieurs livres et articles sur la littérature francophone d'Egypte et d'autres pays du Proche-Orient ainsi que d'un ouvrage sur l'histoire des relations littéraires entre la France et l'Egypte. Il est également spécialiste d'Yves Bonnefoy.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 10/04/2012