Le labex Transfers a invité en avril 2013 le Professeur Zsuzsanna GÉCSEG, de l'Université de Szeged (Hongrie), pour quatre leçons à l'École normale supérieure sur "Les contraintes sur l’ordre des constituants en hongrois - à l’interface syntaxe/sémantique/pragmatique/prosodie"
En hongrois, la réalisation phonétique de la copule est soumise à des contraintes formelles et/ou sémantiques : dans certaines configurations, elle est obligatoirement réalisée, alors que dans d’autres configurations sa réalisation est interdite. Il existe cependant des structures dans lesquelles elle apparaît de manière optionnelle.
Lors de cette séance, nous nous interrogerons sur le statut de la copule dans les différentes constructions « averbales » : est-ce qu’il s’agit de structures à copule zéro ou de phrases sans copule ? Les constructions dans lesquelles la copule apparaît de façon optionnelle forment-elles une classe naturelle ?
Étant donné que les constituants d’une phrase copulatives sont susceptibles d’occuper des positions très variées, il n’est pas toujours aisé de distinguer le sujet et l’attribut dans une structure fondée sur deux constituants nominaux. Nous passerons en revue les critères possibles employés pour identifier le sujet de ces constructions, tout en montrant les limites du champ d’application de ces critères.
Nous terminerons la conférence par une brève analyse des constructions dites « météorologiques » mettant en jeu une copule et un nom sans déterminant (comme tél van, litt. « hiver est », signifiant ‘c’est l’hiver’) en nous interrogeant sur la fonction grammaticale (sujet vs. prédicat) du constituant nominal.
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Cursus :
Zsuzsanna Gécseg est professeur au département d'études françaises de l'Université de Szeged en Hongrie.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 22/05/2013