Dans le cadre du séminaire d’élèves organisé par Zoé Courtois et Claire Colard, Marie-Hélène Lafon, Prix Goncourt de la Nouvelle 2016, explique le rapport de son écriture à son pays natal, le Cantal. Elle développe un discours sur sa géo/graphie littéraire : son écriture des territoires, et celle des êtres vivants qui les habitent.
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Marie-Hélène Lafon est professeur agrégé et écrivain. « Née dans une famille de paysans », selon ses propres mots, elle est originaire du Cantal, où elle a vécu jusqu'à ses 18 ans, élève dans un pensionnat religieux de Saint-Flour. Elle part ensuite étudier à Paris, à la Sorbonne, et est agrégée de grammaire en 1982.
Son département d'origine, le Cantal, est le décor de la majorité de ses romans, et sa rivière Santoire. « Quand j'écris, je rejoins mon vrai pays, c'est très intestin, très organique, comme malaxer la viande. »
« J’ai commencé à écrire tard, à 34 ans.» Son premier roman: "Le Soir du chien" est récompensé par le Prix Renaudot des lycéens en 2001. Cet ouvrage est sa première publication, mais elle avait précédemment écrit des nouvelles pour lesquelles elle ne trouvait pas d'éditeur dont « Liturgie », « Alphonse » et « Jeanne », qui seront publiées l'année suivante dans le recueil Liturgie, récompensé par le Prix Renaissance de la Nouvelle en 2003,
Dans ses ouvrages, elle fait parfois référence « aux lectures qui m’ont nourrie, aux auteurs, aux langues surtout, Louis Calaferte, Gustave Flaubert, Jean Genet... ».
Marie-Hélène Lafon a obtenu le Prix Goncourt de la Nouvelle 2016.
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