Exposé de Daniel Perrin dans le cadre du Séminaire de Philosophie et de Mathématiques 2014 ayant pour thème "Espaces invisibles : méditation sur la dimension multiple"
Il faut voir cette communication comme une longue promenade à travers la géométrie plane. Elle y apparaîtra sous des formes diverses et parfois inattendues (géométries euclidienne, affine, projective, anallagmatique, etc.). Pourtant, sous ces oripeaux qui changent, comme la nature au gré des saisons, on verra se dessiner un même paysage.
Je fais partie d’une génération de mathématiciens, la dernière peut-être, qui a été nourrie au lait de la géométrie euclidienne : c’est sans doute en réfléchissant sur des problèmes de géométrie que j’ai fait, pour la première fois, des mathématiques.
Malgré cela, mes débuts de mathématicien professionnel se sont déroulés sassez loin de la géométrie. En effet, même si mon domaine de recherche s’appelle géométrie algébrique, il était, à l’ époque, et après le passage de la tornade Grothendieck, devenu beaucoup plus algébrique que géométrique.
De même, l’enseignement que je dispensais à mes débuts, et notamment aux agrégatives de S`èvres, était très éloigné de la géométrie de nos pères.
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Cursus :
Daniel Perrin est un mathématicien français. Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de mathématiques, docteur ès-sciences mathématiques, il est notamment l'auteur d'un Cours d'algèbre, recueil de notes de cours dispensés à l'École normale supérieure de Sèvres, devenu une référence pour l'agrégation de mathématiques en France. Il est actuellement engagé dans la préparation au CAPES de mathématiques à l'Université Paris-Sud 11 au laboratoire de mathématiques d'Orsay.
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