Conférence de Nichola Raihani (UCL) dans le cadre du Colloquium du département d'Etudes Cognitives de l'ENS.
Punishment involves paying a cost to harm another individual and is thought to be a key mechanism that promotes cooperation. Nevertheless, it is not clear (1) whether punishment has the effect of converting cheats into cooperators or (2) how punishment can be favoured by selection, given that it involves costs to punishers. Here, I will use the cleaner fish-client mutualism as a model species to show that punishment does indeed promote cooperation in some contexts. However, I will go on to show that these results do not hold when we examine punishment in humans: instead, targets of punishment frequently respond with retaliation rather than with increased cooperation. I will also highlight an apparent paradox in the literature: the possibility of punishment promotes cooperation, despite the limited evidence to suggest that cheats become more cooperative in response to being punished. I will attempt to reconcile this apparent paradox by introducing a new hypothesis for punishment, based on viewing punishment as serving a competitive rather than a cooperation-enforcing function. This hypothesis also suggests an evolutionary route for 'punishment', that can account for antisocial punishment and punishment in one-shot settings, and doesn't require punishment to promote cooperation, nor the existence of group-level selection.
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Cursus :
Nichola Raihani est professeur d’évolution et de comportement et chercheur universitaire à la Royal Society, au sein du département de psychologie expérimentale de l’University College de Londres. Nichola travaille à l'interface entre la biologie évolutive, la psychologie et l'économie.
Ses recherches portent sur une question d’importance fondamentale: comment la coopération réussit-elle lorsque les individus sont tentés de tricher? Biologiste de terrain à l’Université de Cambridge, elle a étudié la coopération dans plusieurs espèces non humaines, notamment les bébés-pieds (dans le désert du Kalahari), les Damaraland mole-rats (Afrique du Sud) et le mutualisme entre les poissons plus propres et leurs poissons. clients de poissons de récif (Grande barrière de corail). Cette perspective a fourni une compréhension profonde de la façon dont le comportement social évolue, qui a depuis été utilisé pour informer et affiner ses travaux plus actuels sur les humains. Ici, son travail a exploré quand les gens coopèrent et pourquoi, comment des mécanismes tels que la punition et la réputation peuvent promouvoir la coopération et, plus récemment, comment la coopération et d’autres comportements sociaux sont affectés par les variations de paranoïa subclinique.
En dehors du monde universitaire, Nichola travaille avec plusieurs entreprises des secteurs public et privé, en fournissant des informations sur le comportement afin de motiver un changement de comportement efficace.
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