Exposé de Mioara Mandea (CNES) lors du cycle des conférences du Bureau
des Longitudes organisée à l’ENS en partenariat avec le Département des
Géosciences.
Au fil des siècles, des progrès considérables ont été faits dans la compréhension des caractéristiques et des propriétés du champ géomagnétique. L’utilité des cartes de champ magnétique pour la navigation a conduit à la compilation de la plus longue série de mesures quantitatives de l’histoire de la science, répartie sur près de cinq siècles. L'état de l'art a radicalement changé au cours des dernières décennies grâce aux mesures obtenues avec les satellites Oersted, CHAMP, SAC-C et surtout avec la récente mission de l’ESA, Swarm.
Dans cette conférence, un aperçu de nos connaissances et de notre compréhension actuelle du champ magnétique terrestre est proposé, couvrant à la fois les aspects communément acceptés et certains des aspects les plus controversés. Je souhaite souligner à quel point l’observation du champ géomagnétique a été déterminante dans l’élaboration de nouvelles idées et théories, en mettant l’accent sur les variations temporelles du champ principal, sur des échelles de temps allant de quelques mois à quelques centaines d’années. Quelques aspects des processus profonds et superficiels de la Terre, « vus » par le champ magnétique, sont également présentés, en relation étroite avec d’autres données géophysiques.
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Cursus :
Mioara Mandrea est astrophysienne et géophysicienne spécialisée dans l'étude du magnétisme et de la gravité planétaire.
Ses recherches ont permis de mettre en évidence diverses signatures des mouvements du noyau liquide de la Terre, à partir de données obtenues grâce à plusieurs missions spatiales françaises et européennes.
Elle est depuis 2012 responsable du programme « Terre solide » à l'Observation de la Terre du CNES.
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